Du design de la nécessité

Dernièrement, alors que je finissais ma semaine par un temps de veille dédié aux IA génératives et à la Tech, j’ai sauté dans ma voiture et me suis vite retrouvée derrière un camion Emmaüs.

Je suis passée de l'innovation technologique à un petit camion abîmé qui roulait pour aller combler des besoins de base. À chaque fois que je suis confrontée à ce grand écart entre des nouvelles du front technologico-numérique et un rappel que certains aimeraient bien pouvoir s’habiller, boire ou manger, ça ne manque pas : mon cerveau bugge. 

Je ne dis pas que Tech et besoins de bases sont incompatibles, seulement que je ne comprends pas comment on se débrouille — nous, les humains — pour créer des situations aussi déséquilibrées d’un point de vue humain, justement. 

Vraiment, je suis en train d’écrire cette chronique et je ne sais pas où je vais avec ces mots car je suis bien incapable de trouver une réponse rationnelle à ce constat ! Créer du lien et des ponts entre nécessité et notre course à l’innovation technologique : c’est peut-être là que se trouve l’explication la plus censée. 

Le camion Emmaüs a fini par tourner à un carrefour, disparaissant de ma vue. Alors, une réflexion récurrente est venue titiller ma caboche : je suis parfaitement capable de mettre en page des documents complexes avec un logiciel professionnel hyper pointu. 

Par contre, je suis bien incapable de faire pousser des légumes pour me nourrir.

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